Une liberté sous contrôle
Documentaire 52' | Réalisation | 2013
Coproduction
Dynamo Production et France Télévisions
avec la participation de Planete+ Justice
avec le soutien de la Région Bourgogne - de la Procirep Angoa - du CNC
Diffusions
France 3 Bourgogne
France 3 Case de l’Oncle Doc
Planète+ Justice
Mois du film documentaire 2013
Festival du film d’action sociale
20ème rencontres documentaires de l’IRTS de Lorraine 2014
MENTION SPÉCIALE DU FILM A PORTÉE PÉDAGOGIQUE
réalisation : Hélène Trigueros
image : Thomas Collignon - Claire Nicol
son : Marianne Roussy - Nicolas Paturle
montage : Laurence Crotet-beudet
musique : Olivier Militon
La Justice sanctionne les personnes ayant commis des délits ; elle peut mettre en prison, elle peut aussi ordonner des mesures de contrôle en milieu ouvert. Les Services Pénitentiaires d’Insertion et de Probation (SPIP) ont pour charge d’accompagner les condamnés qui effectuent leur peine dans la société.
Contrôler, éduquer, réinsérer, afin d’éviter la récidive, telle est la mission des Conseillers Pénitentiaires d’Insertion et de Probation.
Au-delà du cadre de cette mission, le film laisse entrevoir la puissance et la fragilité du lien créé pour adoucir l'avenir de tous.
"Béatrice, Virginie et Nicolas sont conseillers au Service pénitentiaire d’insertion et de probation de Dijon. Ils assurent le suivi de personnes placées sous main de justice, auxquelles on a accordé une sortie de prison anticipée ou un sursis probatoire, en vue de préparer leur réinsertion et de limiter les risques de récidive. Filmés dans leur fonction, ils témoignent d'un travail difficile mais essentiel : "trouver du possible pour demain".
Ni policiers, ni juges, ni psychiatres, les conseillers d’insertion et de probation n’ont pas vocation à sanctionner, pardonner ou guérir, mais à construire un "espace de parole" (Nicolas), préalable à la libération. Jouant un rôle de sas entre la prison et le monde extérieur, ils doivent contrôler, mais aussi accompagner dans cette période délicate des individus aux profils très divers. Entretiens individuels ou groupes de parole tâchent de mettre des mots sur des situations souvent complexes, comme celle de Daniel, qui a passé la moitié de sa vie en prison et se sent comme un "animal traqué", ou de cet homme aux pulsions suicidaires, pour qui ces rendez-vous sont comme des bouées de sauvetage. Un travail éprouvant tant physiquement que psychologiquement (les conseillers gèrent entre 80 et 150 dossiers à la fois), mais qui vise à faire prendre conscience aux délinquants de "l'intérêt qu'ils ont au changement" (Virginie), et de "régler le passé" une bonne fois pour toutes (Béatrice)."
(Damien Travade)